Céline a vu partir en fumée sa petite voiture à laquelle elle était très attachée. Elle raconte comment ce geste anonyme et criminel l'a profondément choquée. A Castres, chaque année, ce sont 50 voitures environ qui sont volontairement incendiées.
Céline était très attachée à sa petite voiture, une Twingo achetée en 2006 grâce à ses maigres économies. Et lorsque mercredi dernier, vers 23h25, un homme est venu frapper à sa porte, c'est un véritablement bouleversement qu'elle a ressenti en voyant brûler son automobile devant chez elle, avenue René-Cassin: «Je ne sais comment dire ... Cette voiture, c'était ma voiture. Elle faisait partie de mon environnement et je n'aurai pas les moyens de m'en payer une autre. En la voyant brûler, j'étais devenue inconsolable. J'ai des revenus très modestes. Cette Twingo, c'était mon carrosse.»
De toute évidence, l'incendie survenu en pleine nuit était criminel comme il en arrive quelques dizaines à Castres, la nuit de préférence, chaque année. Céline continue de raconter: «On est arrivés à sortir une espèce de pièce de moto, un filtre à air je crois, qui était sous la voiture et qui avait certainement été imbibé d'essence. Mais cela n'a pas empêché ma pauvre voiture de flamber. Les flammes sont montées jusqu'à 3 mètres de haut pendant que moi, j'étais en état de choc.»
La Twingo de Céline, c'était aussi un peu sa mascotte. Elle servait aux petits besoins du quotidien de la jeune femme âgée de 37 ans, amener sa fille à l'école, faire les courses: «Le contrôle technique que je venais de passer était parfait ! Mais avec les quelques sous que va me donner mon assurance, je n'aurai jamais de quoi me payer une nouvelle voiture.»
La situation personnelle de Céline est en effet difficile. Actuellement en invalidité, elle ne pourra accéder à aucun crédit bancaire: «Tout mon petit équilibre est bousculé. Et tout ça parque que des gens sont passés par là et ont eu envie de se «faire» une voiture.»
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