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vendredi 3 décembre 2010

La bande à Bonnot : la véritable histoire + photos d'époque

André Soury
C'était... la bande à Bonnot !, chantait Joe Dassin (voir clip en fin d'article). La Bande à Bonnot est entrée dans l'imagerie populaire française du grand banditisme. Jules Joseph Bonnot est né le 14 octobre 1876 dans le Doubs. Il se marie en 1901 avec Sophie, une couturière. Ses premiers casses ont lieu dès 1906, en France (il a longuement séjourné en Suisse dans l'intermède). Militant anarchiste, Jules Bonnot rencontre au siège du journal "L'Anarchie" ses futurs complices, notamment le fameux Raymond La Science ainsi qu'Octave Garnier, véritable membre fondateur de la bande.









Fiche de Police de Jules Bonnot
Lors du braquage de la Société Générale, le 21 décembre 1911, Jules Bonnot utilise pour la première fois en France une automobile pour réaliser un casse. Un homme est gravement blessé par balle.

De 1911 à 1912, la Bande à Bonnot multiplie les braquages, les meurtres et les provocations à l'égard de la Police, notamment par voie de presse. Il est notable de relever que l'un des plus jeunes membres est l'un des plus déterminés : Octave Garnier sera en effet le principal meurtrier de la bande (22 ans lors de son exécution d'une balle dans la tempe par la Police).

Jules Bonnot est tué par la Police le 27 avril 1912 à Choisy-le-roi. Il était âgé de 36 ans.

Octave Garnier exécuté par la Police d'une balle dans la tempe droite (22 ans). Aujourd'hui, on dirait "bavure", il y a 1 siècle, on disait "justice".


Raymond la Science
Raymond Callemin, alias Raymond la Science (23 ans), fut décapité en avril 1913. Ses déclarations firent florès. Aux policiers qui l'arrêtèrent : " Vous faites une bonne affaire ! Ma tête vaut cent mille francs, chacune des vôtres sept centimes et demi. Oui, c’est le prix exact d’une balle de browning ! "
En montant à l'échafaud : " C'est beau, hein, l'agonie d'un homme... "

André Soudy : Décapité à l'âge de 21 ans le 21 avril 1913, alors qu'il n'avait tué personne. Sur l'échafaud, il fit cette brève oraison en guise d'adieu :" Il fait froid, au revoir... "

Ce qui frappe dans l'histoire mythique de la Bande à Bonnot, c'est l'extrême jeunesse de la plupart des protagonistes, leur détermination, leur mépris de la mort et leur impavidité en toutes circonstances. À croire qu'il y a un siècle, époque où les Français montaient à l'assaut baïonnette au canon pour aller transpercer la chair des ennemis d'en face, les mangeurs de grenouilles étaient un peu plus couillus qu'aujourd'hui...


Octave Garnier, le meurtrier (22 ans lors de sa mort)


Jules Bonnot, sa femme, sa fille, avant de devenir célèbre.


Gueule d'ange, André Soudy, fut guillotiné en avril 1913. Mais il n'avait tué personne. Ses derniers mots furent : "Il fait froid, Au revoir...



La bande à Bonnot, Joe Dassin.

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